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« Pour produire une bague de 10 g, il faut extraire 1 000 kg de sol » : pourquoi l’or écolo est un bon filon

Sa loupe bien calée sous l’œil, Daniele Kielmanowicz inspecte un pendentif en forme d’hippopotame. « Le poinçon de maître, la signature du joaillier, est parfaitement visible, explique l’experte. Et à côté, le poinçon titre indique, lui, le nombre de carats. » Mais la spécialiste fait la moue, elle a reconnu le cachet international et non la « tête d’aigle » française. « Selon les pays, le contrôle de la densité n’est pas toujours aussi rigoureux, décrypte-t-elle. Nous allons le tester. »Depuis ses bureaux très lumineux dont on a promis de ne pas dévoiler l’adresse, la créatrice de Rebijoux, start-up qui veut faire du recyclage d’or une pratique courante dans la joaillerie, vérifie la qualité d’un lot envoyé par une cliente : 8,1 g précisément. L’entrepreneuse en blouse fuchsia extrait d’une petite boîte blanche une boucle d’oreille orpheline, une flopée de breloques enfantines, l’hippo dodu donc, une ballerine, une clé, et un œil porte-bonheur, de ceux qu’on ramène de vacances en Grèce. Puis un anneau et une bague torsadée.

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