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Liquidation de Brandt : le gouvernement « ne laisse pas tomber » et souhaite « un nouveau projet », assure le ministre de l’Industrie

Le gouvernement « ne laisse pas tomber » Brandt, a assuré le ministre de l’Industrie Sébastien Martin vendredi matin sur TF1, au lendemain du placement en liquidation judiciaire du groupe centenaire d’électroménager. Quelque 700 emplois sont menacés.Le ministre a fait part de son « incompréhension » face à cette décision. « Il y a un site industriel qui est présent, il y a des savoirs faire qui sont présents et donc la capacité d’imaginer un nouveau projet industriel sur ce site », a ajouté le ministre.« Une terrible nouvelle »La justice a prononcé jeudi la liquidation judiciaire du groupe centenaire d’électroménager Brandt, fleuron industriel français. « C’est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l’industrie française », a indiqué à l’AFP le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau.Il évoquait un « traumatisme » de voir les quelque 700 emplois du groupe supprimés après cette décision du tribunal des activités économiques (TAE) de Nanterre. Il a fait part de son « incompréhension » face à cette décision.Bercy a de son côté exprimé sa « profonde tristesse » après la liquidation d’un « fleuron français ». Au total, quelque 700 emplois disparaissent et les salaires ne seront plus versés après le 15 décembre.Avec cette décision, le fabricant des produits Brandt disparaît tout comme les trois autres marques françaises d’électroménager Vedette, Sauter et De Dietrich. Outre ses deux usines en France, en Centre-Val de Loire, Brandt possède un centre de service après-vente en région parisienne, à Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise). Son siège social est situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).Brandt, propriété depuis 2014 du groupe algérien Cevital, réalise 260 millions d’euros de chiffre d’affaires. Contacté par l’AFP, le groupe Cevital n’avait pas réagi dans l’immédiat. L’entreprise subit notamment les conséquences des temps difficiles vécus par le secteur du gros électroménager.Ce dernier a subi l’an dernier un nouveau recul de ventes (-3,9 %), après avoir déjà baissé en 2023, symbole selon le groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils et d’équipements ménagers (Gifam) d’une difficulté à rester compétitif « face à la montée en puissance des produits fabriqués à bas coût, notamment en Chine ».

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