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Place publique n'accordera «pas sa confiance a priori» à François Bayrou

Place publique n'accordera «pas sa confiance a priori» à François Bayrou
Paris - Le parti de Raphaël Glucksmann, Place publique, n’accordera «pas sa confiance a priori» à François Bayrou le 8 septembre, estimant que le Premier ministre «fait le choix de la crise», en décidant d’un «passage en force» pour trouver 44 milliards d'économie, annonce le parti dans un communiqué. «Comme pour la dissolution voulue l’an dernier par le Président de la République, la précipitation des échéances va conduire à une impasse démocratique», déplore Place Publique, qui dispose d’un seul député à l’Assemblée. Le parti de Raphaël Glucksmann, vu comme un candidat sérieux à gauche à la présidentielle de 2027, estime, «avec gravité et lucidité sur les conséquences de cette nouvelle crise politique», qu’il «ne peut que refuser sa confiance a priori à un gouvernement qui s’exonère du dialogue républicain et sincère qui seul permet de construire un chemin». Place publique, qui revendique plus de 11.000 adhérents, considère que François Bayrou a pris «une décision grave» lundi en sollicitant la confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain, ce qui inaugure une nouvelle période d’incertitude politique. Depuis que le Premier ministre a annoncé mi-juillet près de 44 milliards d’euros d'économie à réaliser dans le futur budget de la France, «aucune discussion politique n’a été organisée par Matignon avec les forces politiques», regrette le parti créé fin 2018. «Alors que nous avions, comme d’autres, annoncé que nous présenterions des propositions alternatives à la rentrée, le Premier ministre fait le choix du passage en force en reprenant un volume d’économies de plus de 40 milliards d’euro qui n’est pas soutenable pour notre économie et réparti de façon totalement injuste», note-t-il. «En demandant un blanc seing, ce qu’aucun Gouvernement en majorité relative n’a fait depuis des dizaines d’années», François Bayrou «fait le choix de la crise». «Son appel à la responsabilité ne peut seul suffire à lui accorder la confiance», ajoute Place Publique, pour qui, «la responsabilité aurait été d’organiser un dialogue serein et transparent», et d’accepter «le compromis dans un contexte d’absence de majorité». A gauche, le Parti socialiste, La France insoumise, Les Ecologistes, le Parti communiste français, ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre la confiance à François Bayrou. Il en est de même du Rassemblement national. © Agence France-Presse

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