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Pour le pape François, Paris ne valait pas une messe – par Jean-Michel Salvator

Pour le pape François, Paris ne valait pas une messe – par Jean-Michel Salvator
Faut-il se formaliser de l’attitude du pape François qui a soigneusement évité de visiter la capitale et d’honorer de sa présence la réouverture de Notre-Dame ? « La fille aînée de l’Eglise » avait été habituée à davantage d’égards. Nous avions accueilli onze fois Jean-Paul II, qui avait dit trois messes à Paris. Benoit XVI, une célébration eucharistique aux Invalides, avant de filer au 150e anniversaire de l’apparition de la Vierge à Lourdes. Le pape des périphéries a préféré s’abstenir. Cette impasse a sa cohérence. Soutenir qu’il n’aimait pas la France est injuste. N’a-t-il pas attribué la pourpre cardinalice à Dominique Mamberti, Jean-Marc Aveline, Francois-Xavier Bustillo et Christophe Pierre ? Avec Philippe Barbarin, Jean-Pierre Ricard, André Vingt-Trois et Paul Poupard, notre « contingent » d'éminences à fière allure. Certes, seuls les cinq premiers participeront au conclave, les trois autres ayant plus de 80 ans, mais on ne peut pas dire que le pape François ait cherché à amoindrir l’influence française. Il y avait autant de cardinaux sous Benoit XVI (de 6 à 8) et un peu plus sous Jean-Paul II (de 8 à 9). Au moment du concile, l’Eglise de France a eu jusqu’à onze représentants dans le Sacré collège.

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