cupure logo
1212budgetfrancebrandt2026plusaprèsparisliquidationfrançais

Suspension de la réforme des retraites : 70 000 départs supplémentaires attendus en 2026, des simulateurs seront accessibles en mars

Le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 a été adopté par l’Assemblée nationale ce mardi. Parmi les principales mesures du PLFSS mis au vote, figure la suspension de la réforme des retraites, qui va changer la donne pour 70 000 Français, selon la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse).Selon Renaud Villard, son directeur général, invité sur franceinfo ce mercredi, ce sont en effet 70 000 actifs supplémentaires qui vont pouvoir prendre leur retraite l’an prochain. Pour les aider, des simulateurs seront accessibles en ligne, mais pas tout de suite, a-t-il prévenu. « Le vote a eu lieu hier, la loi sera promulguée quelque part après Noël », justifie-t-il.La Cnav table sur une mise en ligne pour « le mois de mars au plus tard ». « On est prêts pour la mise en œuvre qui est prévue à compter du 1er septembre, j’ai donné le go aux équipes pour commencer à lancer tous les développements informatiques », précise Renaud Villard.Des simulateurs « lourds à développer »Dans le détail, la génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. « Toutes les pensions seront payées », a promis Renaud Villard auprès de nos confrères.« Celui qui part en 2026, s’il connaît déjà sa date de départ, il fait comme d’habitude. Quatre à cinq mois avant, il dépose sa demande de retraite en ligne », a-t-il précisé. En revanche, « s’il a besoin de savoir s’il est concerné (par la suspension), parce qu’il y a notamment l’âge qui change, mais aussi la durée d’assurance, le plus simple pour lui, ce sera d’attendre les simulateurs. » Les futurs retraités pourront alors « savoir quand mais surtout combien » ils toucheront, selon Renaud Villard.Si le délai de mise à jour est si long, c’est que ces simulateurs sont « lourds à développer ». « Ils sont faits pour tous les régimes de retraite, la base, les complémentaires, les régimes spéciaux, justifie Renaud Villard. On se met tous autour de la table et on va fabriquer ensemble ce simulateur. Trois mois, cela peut sembler long, mais on préfère prendre trois mois et ne pas se tromper », précise-t-il.Il reconnaît que les équipes informatiques, ainsi que celles qui accompagnent les assurés, vont être « un peu sur le pont pendant plusieurs mois ». « Je vais sans doute demander un peu de renfort », se projette-t-il.

Commentaires

Actualités similaires

Actualités commerciales, économique