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« Les gens me prennent pour un fou ! » : avec Philippe, chercheur d’or en Haute-Vienne

Son rêve de gosse lui a valu des moqueries. À 62 ans, pourtant, il l’a pleinement réalisé. Philippe Roubinet est chercheur d’or. Une activité que beaucoup croient lucrative, tant le cours de ce métal s’est envolé. Dans son salon, où s’entassent les tubes à essai recélant de pépites, paillettes et pierres semi-précieuses, le Haut-Viennois consulte son ordinateur. « Je me dis toujours que ça va s’arrêter de grimper, mais non ! » s’étonne-t-il. Ce matin de novembre, le kilo d’or est à plus de 114 000 euros. Dans les années 2000, il en valait autour de 9 000 euros. Mais la demande en hausse ainsi que les instabilités géopolitiques et financières des deux dernières décennies ont transformé le métal jaune en une valeur refuge.De quoi conduire de plus en plus de Français à acheter « du matériel très cher pour chercher de l’or et tenter de devenir riche », a constaté le passionné. « Mais il ne faut pas rêver ! »

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